La triple référence faite à la diversité et à l'inclusion dans les Objectifs de développement durable - ODD 5 (égalité des sexes), ODD 8 (travail décent et croissance économique) et ODD 10 (réduction des inégalités) - démontre clairement l'importance de ces questions pour les entreprises qui souhaitent être régies par les critères ESG (environnementale, social et gouvernance).
S’il apparaît de plus en plus clairement que les entreprises obtiennent de meilleurs résultats globaux - tant sur le plan financier que sur celui de l'attraction et de la rétention des talents - si elles intègrent les questions de diversité et d'inclusion (ce que l'on appelle le « dividende de la diversité ») dans leur stratégie, nous constatons qu'un nombre croissant d'entreprises le font, conscientes que ne pas contribuer à l'abolition des pratiques qui discriminent de manière injustifiée les différences ou les minorités (sur la base de la race, des croyances religieuses, de l'orientation sexuelle, de l'existence d'un quelconque type de handicap, entre autres), sera de plus en plus intolérable et, par conséquent, insoutenable.
Par ailleurs, la législation nationale imposant des mesures en faveur de la diversité et de l'emploi inclusif se multiplie, comme en témoigne la mise en place de quotas tant pour les femmes au sein des organes stratégiques d'un grand nombre d'organisations publiques et privées que pour l'intégration des personnes handicapées dans les entreprises de plus de 75 salariés et de nouvelles mesures législatives de source européenne sont à prévoir, y compris de nature réglementaire, dans le cadre des initiatives de l'Union pour une relance économique, durable et équitable.