« Entre les mains des avocats, les créances douteuses se transforment en filigrane »
Pedro Cassiano Santos et Tiago Correia Moreira, respectivement associé et associé coordinateur de la pratique Banque & Finance, sont interviewés pour le numéro de mars d’Advocatus, dans le cadre d’un article consacré au marché portugais des PNP (prêts non performants).
Avec le titre « Entre les mains des avocats, les créances douteuses se transforment en filigrane » le thème des créances douteuses n’est pas nouveau et connaît un grand dynamisme ces derniers temps. L’an passé, le marché des PNP au Portugal a atteint, selon les données recueillies par Debtwire, huit millions d’euros, lorsque, par exemple, les banques italiennes ont vendu plus de 100 mille millions d’euros de ces actifs et les banques espagnoles près de 40 mil millions. Aucun frein n’est prévu de sitôt sur le marché, dans la mesure où les régulateurs européens ne cessent de demander un plus gros effort, notamment à ceux qui se trouvent le plus exposés à ce risque comme c’est le cas de la banque portugaise.
Tiago Correia Moreira rappelle que les banques commencent à présenter des teasers de plus en plus sophistiqués, à savoir, des invitations afin d’attirer des investisseurs potentiels contenant de plus en plus d’informations, telles que des tendances du marché, qui valorisent leur propre portefeuille. « C’est comme placer un portefeuille dans une vitrine : si je suis une banque, je vais vouloir le rendre le plus attractif possible », ajoute Pedro Cassiano Santos.
« Nous disposons d’un marché vif et sophistiqué, qui connait les tendances et sait quels sont les problèmes. Il est capable d’attirer l’investisseur qui vient de New-York et qui veut juste savoir combien il doit investir, il ne veut pas avoir à se soucier de la négociation du SPA », conclut Tiago Correia Moreira.